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lundi 7 mars 2011

Half Nelson de Ryan Fleck

C'est un de mes films préférés. Je ne compte pas le nombre de fois où le l'ai vu mais je me souviens que quand il est sorti au cinéma en France je l'ai vu 2 fois en 3 jours !
 
J'ai découvert ce film lorsque j'étais à New York en 2006/2007, au moment des nominations pour les Oscars. Il y avait tous ceux que l'on attendait, qui avait joué dans les blockbusters de l'année (Leo DiCaprio pour Blood Diamond, Will Smith ou encore Forrest Whitaker, le gagnant)... et Ryan Gosling pour Half Nelson. Je me souviens m'être dit c'est qui ce mec, c'est quoi ce film, il était sorti durant l'année 2006. J'ai donc fait ma petite recherche : c'était la star du Festival de Sundance cette année-là. Y aller un jour fait partie de mes rêves: du bon cinéma indépendant américain, des films biens faits et en plus intéressants, souvent engagés politiquement. Il ne passait plus au cinéma à New York en février 2007, je me suis donc résignée. Puis quand je suis rentrée il est sorti en France , c'était la fête du cinéma ou quelque chose comme ça. Il n'est pas long pas plus de 1h50 je crois, mais j'ai été scotchée !!


L'histoire est simple: un prof d'histoire génial qui intéresse ses élèves par des moyens un peu spéciaux (c'est cliché oui mais d'une manière spéciale donc ça passe) mais qui le soir nettoie sa table basse pour pouvoir y préparer ses lignes de cocaïne. Ce n'est pas facile à expliquer sans tout raconter, mais le tournant se fait au début du film quand une de ses élèves qui essaie d'avancer aussi avec ses problèmes, le surprend alors qu'il fume du crack dans les toilettes de l'école.
Plus je le revoie et moins je me pose de questions sur la nomination aux Oscars de Ryan Gosling cette année là. Il fait une interprétation folle et très convaincante. La jeune actrice, Shareeka Epps, est aussi très forte, même si je ne l'ai pas encore revu dans un film en France.



Half Nelson - Bande Annonce 


Ce film m'a attiré vers le cinéma indépendant américain. On sent le bien fait avec pas beaucoup, qui repose beaucoup sur la prestation des acteurs. Les images sont mêmes différentes et la B.O. souvent faite de rock indé vaut souvent le détour. Récemment j'ai été voir un film seulement parce que sur l'affiche il était présenté comme le film indépendant de l'année et qu'il se passe à New York. Une autre chose sur certains films indépendants que j'aime. Ils montrent l'environnement américain, dans ces deux films New York, d'une manière différente et encore plus attirante pour moi que d'autres.

Le film c'est Jewish Connection (Holy Rollers), sur un jeune juif orthodoxe qui par envie d'argent et de liberté prend part à un trafic d'ectasy entre New York et Amsterdam à la fin des années 90. L'histoire est très touchante et comme je l'écrivais auparavant la réalisation simple laisse beaucoup de place au très bon jeu des acteurs. Jesse Eisenberg est très convaincant en jeune homme qui a du mal à trouver sa place, savoir où il en est et ce qu'il veut de la vie. Après ça j'ai regretté de ne pas m'être bougé pour voir Social Network. Mention Spéciale à Justin Bartha, et pas seulement pour ses beaux yeux bleus et son regard un peu fou. Et bien sûr New York, Brooklyn... Une B.O. entraînante, bref un bon moment de cinéma.


Jewish Connection - Bande Annonce 

Prochain film indépendant que j'ai envie de voir Blue Valentine, avec Ryan Gosling et Michelle Williams en amoureux qui se déchirent , j'espère qu'il passera dans quelques cinémas, même discrètement. Mon attrait pour les films stars de Sundance ne m'empêche pas d'attendre aussi avec impatience la sortie de Fast and Furious 5 :-) !

Blue Valentine - Bande Annonce 

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