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jeudi 24 mars 2011

Wisin & Yandel - Estoy Enamorado



Ma chanson du moment !!!! Radio Latina Mood :-)

Fighter de David O. Russell

J'avais été très impatiente de le voir. Oui, mon attrait pour les films sur la boxe!

J'ai évité de lire les critiques, mais il ne m'a pas été possible de passer à côté de la victoire aux Oscars de Christian Bale et Melissa Leo pour les meilleurs seconds rôles. Déjà ça promettait. L'histoire est simple: un homme se surpasse et malgré les obstacles parvient à réaliser son rêve de devenir champion de sa catégorie, un film de boxe basique. De plus, c'est tiré d'une histoire vraie et ils préparent la suite...





Un des obstacles de Micky Ward au début du film est sa relation avec sa nombreuse et bruyante famille. Une famille menée d'une main de fer par sa mère, Alice. Superbe Melissa Leo en chef de meute et manager. Elle est énorme et si jamais elle en a besoin, elle est « épaulée » par ses 7 filles. Son entraîneur de frère, Dicky, drogué et qui rêve d'un come back à travers son frère, se révèle être malgré tout le meilleur pour le job. Christian Bale est méconnaissable et génial. On voit le vrai à la fin: il est totalement Dicky Eklund pendant 2 heures. Amy Adams est loin de son rôle de princesse naïve d' Il était une fois. Charlene qu'elle interprète est une sorte de déclencheur pour Micky mais elle n'est pas une douce et docile fille.

Dans cette simple histoire, tous les personnages ont une place spéciale. Chacun a son combat à mener, contre sa nature. Micky doit sortir de son complexe de ne pas être le fils préféré et accepter d'avoir besoin de son grand frère. Dicky doit accepter que son moment de gloire est passé, qu'il ne reviendra pas pour lui et que la meilleure chose qu'il sache bien faire c'est d'entraîner son frère. Alice doit accepter qu'elle ne peut pas vivre à travers ses enfants et les contrôler sans vraiment les voir. Charlene qui débarque dans cette famille
, doit accepter qu'elle n'est pas meilleure qu'eux et ne pas rentrer dans le travers d'Alice de vouloir tout contrôler.

Les acteurs sont géniaux, les Oscars gagnés sont plus que mérités. C'est drôle car Mark Wahlberg qui a le premier rôle, malgré une excellente prestation (et visiblement un entraînement qui a porté ses fruits) se fait quand même éclipsé par Christian Bale,comme dans le film. Dicky n'est pas supposé être au premier plan mais on ne voit que lui... Ils sont tous rentrés complètement dans leurs personnages ça se sent et ça se voit. C'est ce que j'aime. Oui, on croit que Christian Bale est accro au crack depuis 25 ans et Mark Wahlberg est très sexy en petit poids welter (super léger) musclé! Mais mention spéciale aux femmes du films. Elles ont du caractère et elles sont très marrantes. Toutes paraissent folles et elles sont à leur manière complètement détraquées, mais elles s'insèrent parfaitement dans le décor. Et surtout elles offrent la meilleure bagarre du film !

Les matchs de boxe sont très bien filmés. C'est ce que je préfère dans ces films. Les gestes sont clairs, il y a de l'action. Ok, souvent on sait qui va gagner, mais le jeu est toujours beau.

J'adore les films de boxe, ils m'arrivent de me faire des marathons « Rocky ». Je les regarde tous et toujours avec le même petit stress à la fin de chaque film, même si je les connais par cœur. Dans chacun, il a toujours un défi à relever et le match de boxe n'est qu'un prétexte pour entrer dans une nouvelle étape de la vie de Rocky Balboa.

Pour l'avoir pratiquée quelques mois, je sais que la boxe est un sport complet, littéralement. L'entraînement fait travailler tous les muscles, sans faire un corps de body buildeuse! Et puis c'est plus que mettre son adversaire K.O. ou se faire démonter la tête. Il faut faire attention à ne pas recevoir de coups mais en même temps réfléchir à en mettre aussi, tout ça pendant 3 minutes qui semblent longues....

Un bon film, un bon moment, de bons acteurs, si ce n'est pas encore fait allez le voir; moi, je vais encore regarder Rocky ou Girlfight :-p 


Fighter - Bande Annonce 

vendredi 11 mars 2011

Nneka - VIP Live (Vagabond in power) @ Vieilles charrues 2009



une chanson "anti-système pourri" (oui encore nneka!) pas facile à trouver avec une telle qualité qui n'est pas ouf, mais ça en vaut la peine :-) Enjoy

jeudi 10 mars 2011

Siberian Education de Nicolaï Lilin

J'ai découvert ce livre par hasard un jour en traînant chez HMV (l'équivalent de Virgin ou de la FNAC en Angleterre). Je ne sais plus si c'est juste le titre ou la photo de la couverture qui m'ont attirés. Les deux sûrement car après, la lecture de la 4e de couverture a confirmé ce que je pensais: un livre sur le devenir de quelqu'un qui a été élevé dans un clan de Urkas. Ce sont des criminels que Staline a exilé dans des coins reculés de la Sibérie à cause de leur mode vie violent en contradiction avec la société. Ils se caractérisent par leur mépris pour toute autorité. Pour être simple, la criminalité, la prison mais la violence surtout font partie de l'éducation. C'est dans cet environnement que l'auteur a grandi. C'est cette éducation qu'il raconte.

En recherchant sur Internet j'ai trouvé les deux premiers chapitres disponibles à la lecture en anglais et c'est très fort. J'ai surtout aimé le deuxième chapitre sur les tatouages comme quelque chose de beaucoup plus qu'une simple décoration corporelle. Dans cette univers le tatouage à un sens et son exécution (à laquelle l'auteur a été formée) est très sérieuse. Les tatouages d'un homme pour quelqu'un qui en connaît le sens peuvent renseigner sur sa vie, d'où il vient, ce qu'il a fait.

L'auteur vit maintenant en Italie plus ou moins caché, il tient un studio de tatouages; mais surtout il est un des rares survivants de son « clan ». Cette vie de violence a un prix.

Comme lui dans une interview que j'ai vu, je ne comprends pas le rapprochement que l'on fait entre lui et Roberto Saviano. Ce dernier est l'auteur entre autres de Gomorrah, où il dénonce la Camorra et sa main mise sur la société napolitaine. Nicolaï Lilin, lui, semble plus faire état de cette société sans vraiment la condamner. Dans une autre vidéo, il insiste sur le fait que là où il a grandi,une région de Sibérie très isolée, les hommes se sont surtout tourné vers la criminalité en réaction au régime soviétique, au système. Leur mode de vie serait alors une expression de leur liberté face au régime soviétique.

Je suis coincée et naïve mais je pense qu'à 13 ans c'est mal de régler ses querelles d'enfant au couteau ( la raison pour laquelle Nicolaï a été pour la première fois en prison pour meurtre) . Ce n'était pas pour la Russie mais la Chine je me souviens avoir lu l'interview d'une femme qui fait la promotion de la culture chinoise à travers le monde. Elle expliquait que si l'Occident rentrait un peu plus dans la culture chinoise elle comprendrait la position chinoise sur le Tibet par exemple, qui peut paraître aberrante.

Dès les premières pages, on voit que c'est une façon de vivre, que c'est normal. Les Urkas vivent selon un code moral strict à respecter, totalement différent. Et le fait que ça m'intrigue ou me choque est normal aussi.
Je ne suis pas aller plus loin que les deux premiers chapitres mais je compte trouver ce livre. Maintenant que je suis de retour en France j'ai vu qu'il était sorti ici sous le titre Urkas! et que le livre est la première partie d'une trilogie...

lundi 7 mars 2011

Half Nelson de Ryan Fleck

C'est un de mes films préférés. Je ne compte pas le nombre de fois où le l'ai vu mais je me souviens que quand il est sorti au cinéma en France je l'ai vu 2 fois en 3 jours !
 
J'ai découvert ce film lorsque j'étais à New York en 2006/2007, au moment des nominations pour les Oscars. Il y avait tous ceux que l'on attendait, qui avait joué dans les blockbusters de l'année (Leo DiCaprio pour Blood Diamond, Will Smith ou encore Forrest Whitaker, le gagnant)... et Ryan Gosling pour Half Nelson. Je me souviens m'être dit c'est qui ce mec, c'est quoi ce film, il était sorti durant l'année 2006. J'ai donc fait ma petite recherche : c'était la star du Festival de Sundance cette année-là. Y aller un jour fait partie de mes rêves: du bon cinéma indépendant américain, des films biens faits et en plus intéressants, souvent engagés politiquement. Il ne passait plus au cinéma à New York en février 2007, je me suis donc résignée. Puis quand je suis rentrée il est sorti en France , c'était la fête du cinéma ou quelque chose comme ça. Il n'est pas long pas plus de 1h50 je crois, mais j'ai été scotchée !!


L'histoire est simple: un prof d'histoire génial qui intéresse ses élèves par des moyens un peu spéciaux (c'est cliché oui mais d'une manière spéciale donc ça passe) mais qui le soir nettoie sa table basse pour pouvoir y préparer ses lignes de cocaïne. Ce n'est pas facile à expliquer sans tout raconter, mais le tournant se fait au début du film quand une de ses élèves qui essaie d'avancer aussi avec ses problèmes, le surprend alors qu'il fume du crack dans les toilettes de l'école.
Plus je le revoie et moins je me pose de questions sur la nomination aux Oscars de Ryan Gosling cette année là. Il fait une interprétation folle et très convaincante. La jeune actrice, Shareeka Epps, est aussi très forte, même si je ne l'ai pas encore revu dans un film en France.



Half Nelson - Bande Annonce 


Ce film m'a attiré vers le cinéma indépendant américain. On sent le bien fait avec pas beaucoup, qui repose beaucoup sur la prestation des acteurs. Les images sont mêmes différentes et la B.O. souvent faite de rock indé vaut souvent le détour. Récemment j'ai été voir un film seulement parce que sur l'affiche il était présenté comme le film indépendant de l'année et qu'il se passe à New York. Une autre chose sur certains films indépendants que j'aime. Ils montrent l'environnement américain, dans ces deux films New York, d'une manière différente et encore plus attirante pour moi que d'autres.

Le film c'est Jewish Connection (Holy Rollers), sur un jeune juif orthodoxe qui par envie d'argent et de liberté prend part à un trafic d'ectasy entre New York et Amsterdam à la fin des années 90. L'histoire est très touchante et comme je l'écrivais auparavant la réalisation simple laisse beaucoup de place au très bon jeu des acteurs. Jesse Eisenberg est très convaincant en jeune homme qui a du mal à trouver sa place, savoir où il en est et ce qu'il veut de la vie. Après ça j'ai regretté de ne pas m'être bougé pour voir Social Network. Mention Spéciale à Justin Bartha, et pas seulement pour ses beaux yeux bleus et son regard un peu fou. Et bien sûr New York, Brooklyn... Une B.O. entraînante, bref un bon moment de cinéma.


Jewish Connection - Bande Annonce 

Prochain film indépendant que j'ai envie de voir Blue Valentine, avec Ryan Gosling et Michelle Williams en amoureux qui se déchirent , j'espère qu'il passera dans quelques cinémas, même discrètement. Mon attrait pour les films stars de Sundance ne m'empêche pas d'attendre aussi avec impatience la sortie de Fast and Furious 5 :-) !

Blue Valentine - Bande Annonce 

jeudi 3 mars 2011

Mad Me


C'est beaucoup de choses mais c'est surtout inexplicable : je trouve que Mad Men est une série géniale !!! Pourtant elle contient plus de choses qui me font sauter la tête qu'une autre. Dans une série télé, je m'attache ou déteste un ou plusieurs personnages, ici, tous sont insupportables.


Mad Men suit l'équipe d'une agence de publicité de Manhattan au début des années 60. Plus particulièrement le directeur artist
ique, Don Draper, charismatique et mystérieux.

Il n'empêche que de nombreux personnages me font quand même sauter la tête. D'abord les femmes: je ne suis pas féministe, mais bon, ok c'était les années 60: Mais vraiment les femmes étaient toutes traitées comme des enfants ? Pas seulement parce que c'étaient des femmes et que les machos les considéraient inférieures, mais parce qu'elles se conduisaient comme tels. Oui je ne sais pas qui est la pire, Betty Draper, la femme au foyer narcissique et hypocrite dont le seul but dans la vie est que tout paraisse parfait dans un monde dont elle est le centre et où elle a tout ce qu'elle veut . Lorsqu'elle se décide enfin à se séparer de son mari coureur de jupons qui ne la respecte pas ( non car elle ne part pas en femme indépendante qui peut se débrouiller seule et commencer à travailler , elle ne le peut pas c'est les années 60, elle le jette dehors ) c'est pour se remettre direct avec quelqu'un prêt à s'occuper d'elle et de ses enfants. Mais Peggy Olsen,n'est pas mieux, la « femme moderne », la secrétaire devenue copy writer avec son propre bureau et sa secrétaire grâce à son intelligence et son opportunisme ! Les secrétaires qu'elle méprise n'ont rien à lui envier. Dans la dernière saison elle se lâche quand même et elle est au centre de l'un des meilleurs épisodes de la série (« The Suitcase »). Au début j'ai cru que Joan relevait un peu le niveau, qu'elle avait le contrôle mais non, même si elle est office manager et qu'elle assiste au réunion des boss, à la fin elle est toujours cette femme perdue dont le seul but est d'être la femme au foyer d'un docteur, qui veut toujours avoir l'attention de tous. Donc oui souvent dans les séries il y a toujours cette drama queen qui est la pire chieuse mais qui a tout, dans Mad Men toutes les nanas sont des horripilantes drama queen.

Mais soyons un peu juste les hommes aussi ont leur part. Que ce soit le mystérieux et ténébreux Don Draper, qui se trouve être juste un horrible coureur de jupons menteur et alcoolique ou Roger Sterling qui fait vendre la compagnie que Cooper a mis 40 ans à bâtir pour éponger les frais de son divorce avec la femme qui l'a supporté pendant 30 ans pour épouser une garce de 20 ans parce qu'il veut être heureux, un bonheur qui ne dure que 10 minutes d'ailleurs. C'est sûrement Cooper qui les sauve tous, vieux excentrique obsédé par les bactéries qui marche en chaussettes.
Ce serait faux de dire que cette série est géniale malgré tous ces personnages parce que c'est en grande partie à cause de ces personnages et des très bons interprètes que je trouve Mad Men aussi superbe. En effet, ils sont très bons et sont bien aidés par des dialogues pointus et drôles qui rappellent les grands moments des Sopranos ou de West Wing ( A la Maison Blanche) , même si parfois il ne se passe pas grand chose dans les épisodes, le cadre est toujours parfait.

Cette série est aussi celle d'une époque, d'un monde en train de changer, où la publicité change aussi. Don Draper est entre les deux: c'est un homme de la génération précédente, il a fait la guerre de Corée; mais il comprend cette nouvelle génération , ce qui en fait l'un des meilleurs dans sa profession; même s'il ne peut s'empêcher de la mépriser. Nostalgie mal placée sans doute, j'ai toujours eu un faible pour les années 60 et Mad Men nous met en plein dedans, la mode, la musique, le Village, la politique et même la Californie hippie ou encore les hobos, en seconds plans parfaitement insérés. J'attends la prochaine saison 5 avec impatience pour cet été !!!
Donc peut être que je suis folle mais Mad Men est définitivement dans la liste de mes séries préférées et le pire c'est que c'est surement être la pire drama queen du monde mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir un faible pour le beau, ténébreux et mystérieux Don Draper....

PS: j'ai compris comment insérer une vidéo, oui le lien sur le post précédent est ridicule !!

Mad Men - Bande Annonce